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La margelle du puits
7 février 2013

Aimer, c'est transmettre...

instant de rencontreTransmettre la vie,

dans un don suprême d'un peu de soi.

Transmettre l'amour et la joie,

à travers un sourire, un regard,

une caresse à fleur de peau...

Transmettre un savoir,

pour enrichir celui qui reçoit.

Transmettre et partager une douleur, pour qu'elle devienne moins cruelle...

Transmettre une espérance pour être au moins deux à y croire.

Transmettre la lumière, par une flamme échangée, pour que se lisent les progrès

de la vie et du temps.

 

J'ai trouvé que cette image s'accordait à la perfection avec le puits d'ici,

par les tons de son fond, et par le fond de sa pensée.

 

Merci à Michel-Ange pour sa généreuse et riche contribution !...

 

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Commentaires
G
La Création d’Adam, par Michel-Ange, et par Dieu aussi ne l’oublions pas ! Cette image a bien des significations, sa symbolique est riche, elle imprègne l’imaginaire collectif… Je vais m’en tenir à celle que tu lui donnes toi, Mireille, assise sur la margelle, du puits creusé au milieu de l’univers qui nous rassemble, les mains tendues vers nous, les mains ouvertes, pour que nous nous saisissions, de ce que nous apportons, pour que nous y déposions, ce que nous inventons. Car c’est cela, la transmission, l’invention, au point de rencontre, de ce qui est déjà là, qui nous attend. Cette force, ce savoir, que nous possédons, mais qui n’est pas, tant qu’il ne circule pas, tant que le don ne l’anime pas. Alors seulement, dans l’offrande de cette force qui nous leste de sa barbe de force et ne nous sert à rien, qu’à nous lester, dans ce don d’elle nous en recevons un peu, juste assez pour voler, plus près de cette somme, qui transmute nos déserts d’avoirs en puits essentiels. La création est à double sens, tel est le sens, de la transmission. Et si chaque puits est au centre de l’uni-vers, c’est parce que nous y allons. Et l’amour, là-dedans ? Et si ce n’était rien d’autre, que cette démarche, essentielle, cette coalition, sablonneuse, ce vide qui se découvre plein, à chaque crissement de soi, quand nos déserts s’inondent, quand nous désertons, vers cet océan que nous découvrons, dans ce petit seau de toi, que tu me donnes. Juste plein de sable, si trop avide, je le garde, il m’abreuve, si je le transmets.
J
Ces deux doigts, tels qu'ils apparaissent, ne semblent pas amorcer un rapprochement mais au mieux une approche craintive. Bon, soyons optimiste et admettons qu'ils sont sur le point de se rejoindre et qu'ainsi quelque chose va passer de l'un à l'autre. J'aime bien cette notion de transmission - tradition. Elle nous rattache au passé et prépare l'avenir. L'écueil à éviter, c'est de figer les choses au point que tout progrès de la société se révèle quasi impossible tant les mentalités s'y refusent. À contrario, ne pas oublier que trop de liberté tue la liberté, il convient donc de rechercher constamment le point d"équilibre qui fait que la vie en société est possible parce qu'elle repose sur de bonnes lois qui sont respectées.<br /> <br /> Comme tu t'en doutes, c'est un équilibre particulièrement précaire, d'où les soubresauts plus ou moins violents qui surgissent ici ou là. Ça fait les choux gras des journaux.<br /> <br /> Bon dimanche Mireille.`
J
Merci, Mireille , d'avoir posé la chanson québécoise qui fut aussi reprise par "les trois grands môzzis d'laut'bord", Leclerc Vigneault et Charlebois.<br /> <br /> Ces couplets rendent possible de faire se joindre ces deux mains tendues.<br /> <br /> La mienne est celle de gauche sur l’œuvre de Michel Ange, celle d'Adam et de la pomme. Celle de droite est l'inaccessible étoile.<br /> <br /> Merci aussi de ta grande délicatesse.
M
Philippe, mon héritage s'inscrit dans le vent et produit parfois une douce musique. Alors, si ça te chante, pourquoi pas ! :-)<br /> <br /> <br /> <br /> Claudie, d'abord merci pour ta visite. Tu as fait le long déplacement jusqu'au puits pour nous rencontrer et nous offrir ton point de vue. C'est extra !<br /> <br /> Je partage ton idée que nous n'assimilons rien mieux qu'on le transmettant. C'est ce que je dis parfois à mes élèves : "Explique ce que tu as compris à ton camarade ; tu l'aideras et tu seras conforté dans ce que tu sais déjà." Le savoir partagé est un savoir fertile. <br /> <br /> Merci pour la chanson aussi. Chaque passant qui s'arrête ici devient un grain de sable qui s'ajoute à l'immense plage du temps d'humanité. Et "quand les hommes vivront d'amour", ce sera une plage de vacances toute l'année ! Je me réjouis. <br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=v2EOLlAacf8<br /> <br /> <br /> <br /> Jérôme, tu en dis trop ou pas assez. Que s'est-il donc passé à Rome au bout de l'avenue de la conciliation ? La réponse t'appartient, bien sûr, et tu n'as pas à la divulguer ici. Le simple fait, pourtant, d'écrire ce que tu as écrit, est une façon je crois d'exorciser un peu cette "rupture". Et ton émotion que nous pouvons sentir, dans l'empreinte laissée sur le sable des mots échangés, nous touche et nous rappelle que nous sommes si semblables, si merveilleusement et tragiquement humains... <br /> <br /> Aucun mot n'est perdu, ici. Les tiens seront gardés précieusement... Merci ! <br /> <br /> <br /> <br /> Mireille
J
Image universelle, et symbole d'une force absolue dont l'apparente lenteur du geste porte le magnétisme du désir de communiquer avec chaque sens en notre pouvoir d'ici bas.<br /> <br /> Cette image déchirée fut pour moi le plus hurlant des messages de rupture.<br /> <br /> C'était à Rome au bout de l'avenue de la conciliation.
La margelle du puits
  • S'asseoir sur la margelle, se pencher au-dessus du puits, écouter le murmure, offrir son âme au vent qui passe, puiser l'eau du quotidien à la source de la vie, et poser une petite pierre sur le bord du mur.
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