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La margelle du puits
18 avril 2013

Je me suis brûlé les yeux...

DSCN9323Devant tant de beauté, de lumière, de blancheur, j'ai écarquillé les yeux au maximum derrière mes lunettes trop légères... Résultat, j'ai les paupières qui tiraillent de partout, les yeux qui coulent, les larmes salées irriguant mes rides comme un torrent de feu !

C'est pour cette raison que je me tiens éloignée de l'écran pour quelques jours encore, le temps de me réaccoutumer au blanc !...

 

Heureusement qu'il reste le papier pour faire mes devoirs !... Sa blancheur est moins violente et je peux écrire à la lueur d'une chandelle.

Et pour les yeux "brûlés", je ne regrette rien. C'était si beau !

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Commentaires
G
"De trop de lumière..." jamais trop en fait, sa contention et sa révélation habitent le même seuil... Cela me fait penser à la poésie de Bonnefoy... J'espère que tes yeux vont mieux, surtout... Ils sont faits pour la lumière, ils ont besoin de l'ombre, pourtant... éternel discours...
J
Quel étrange rocher ! On n'est pourtant pas à l'île de Pâques.<br /> <br /> La lumière trop vive cache parfois les détails ; prendre le mot lumière dans tous ces sens.
J
L'appareil photo mesure la luminosité pour fixer tant de beauté.<br /> <br /> Haute technicité ! <br /> <br /> Mais que n'affiche t il pas un avertissement dans le viseur avec un " bip bip " attention danger " uv trois mille " bien pour moi pas bon pour toi " remets tes lunettes ...non pas celles là " " bip bip bip '.....
J
Elle est bien sévère la sanction du soleil.<br /> <br /> La fragilité de notre perfection oculaire n'a d'ennemi que la puissance invisible du rayonnement de l'astre géant...celui là même qui a le pouvoir de mettre la terre en couleurs.<br /> <br /> A trois mille mètres là haut, se croit il plus près du Bon Dieu que nous ?<br /> <br /> Dis moi Mireille ! pourquoi la mer est elle bleue pas toujours et la neige blanche toujours ?
La margelle du puits
  • S'asseoir sur la margelle, se pencher au-dessus du puits, écouter le murmure, offrir son âme au vent qui passe, puiser l'eau du quotidien à la source de la vie, et poser une petite pierre sur le bord du mur.
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