La séduction selon le papillon...

M I N U T E   P A P I L L O N

En matière de séduction, il n’a guère à recevoir de leçon… C’est qu’il en connaît un rayon, Monsieur Papillon !

D’ailleurs, depuis que, par consentement mutuel, Dame Chrysalide et lui se sont séparés, il ne cesse de folâtrer…

Oh, n’allez cependant pas croire qu’il badine avec l’amour… Non. Tout simplement, Monsieur Papillon badine avec amour.

Léger, enjoué, il promène, à l’envi, son charme. Ses belles ailes vous désarment…

Sans avoir vraiment le besoin de se poser, il se plaît à batifoler.

De fleur en fleur, il tourbillonne et ces jolies dames, par ailleurs peu radines, prient le ciel pour qu’il butine et que, de leur nectar, elles puissent le régaler.

Ah qu’il est beau de le voir ainsi virevolter, sans jamais se lasser.  

Hélas, sa beauté semble n’avoir d’égale que sa fragilité… 

Alors, afin que, toujours, il garde les couleurs de l’amour, sachons le respecter et, de nos mains, ne jamais le toucher !

Merci Véro, la fraîcheur de tes textes me réjouit toujours.

 http://www.flickr.com/photos/57567168@N08/

Comments

[griffepetale]

Monsieur Papillon, ici Monsieur Machaon (dans mon sud je croise plus souvent son cousin, Monsieur Flambé), en connaît en effet un rayon ; et même plusieurs, car les petites fleurs qui excitent ces messieurs ont souvent plusieurs rayons, et même une infinité de rayons… ce qui les transforme en lépidoport, c’est-à-dire en aéroport pour papillons. Les fleurs qui n’ont qu’un seul rayon, elles, ne sont pas duty free, leurs atours de contrôle sont plus sélectifs, jusqu’à n’y accueillir parfois que les chauves-souris ou les colibris, ou plus souvent chez nous Monsieur Bourdon, malgré ses manières qui manquent parfois un peu de délicatesse… On n’imagine pas les trésors d’invention, déployés à une seule faim, la Vie…

[JP-ZMR]

Dans le domaine du vivant, beauté et fragilité se rencontrent souvent. Ce papillon est le plus beau de nos contrées ; c'est toujours une joie de le voir voleter autour de chez nous.

[jérôme]

L'histoire vraie d'un autre papillon - de Guyane, celui là - me rappelle que je fus le steward d'un " morpho bleu " tatoué sur le torse d'un passager entre Caracas et Paris en 1969. Il s'agissait du romancier ex-bagnard Papillon revenant au pays, après... trente six ans d'exil ! Ce Papillon là s'appelait Henri Charrière, qui n'a pas ouvert sa chemise pour dévoiler son fidèle morpho bleu qui lui valait son surnom de l'ile au diable...aux regards curieux des hôtesses du vol. Un autographe suffit.

[veroclic]

Merci, Jérôme, de ce lien vers Brassens, chasseur d'images, on ne peut plus coquin et délicieux butineur de mots, s'il en est !



Merci, Mireille, de la belle envergure que tu donnes aux ailes de mon papillon...



Merci, Martine, secouriste par excellence des bobos des petits et grands enfants !

[Marycesyl]

Des comprimés effervescents qui chantent dans le verre et éclaboussent si tu approches ton nez !



L'âme des enfants, tellement ignorée, un peu comme leur douleur qui a longtemps été bafouée .Oui, les enfants, eux aussi souffrent physiquement !



Prenez le temps de soigner leur(s) bobo(s) à coup de bisous d'abord ...puis plus, si nécessaire !

Panser en douceur, en tenant compte de l'angoisse qui accompagne " le mal , et leur blessure " .

Leurs ailes s'ouvriront en confiance ... les adultes ne seront plus les tout-puissants qu'ils s'imaginent être !

merci Véro, merci Mireille pour vos mots tendresse ..

Belle semaine .



ps:Celui à qui la souffrance est épargnée doit se sentir appelé à soulager celle des autres."

Albert Schweitzer