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La margelle du puits
28 janvier 2013

Vivre aujourd'hui...

Le temps fuit, les minutes s'échappent.muraille Jean-Pierre

Mais c'est toujours maintenant que nous sommes en vie.

C'est toujours maintenant que la vérité nous rejoint.

Il n'y a pas d'autre moment plus important.

Ce magnifique vestige, photographié par Jean-Pierre

à Tourves (au nord de Toulon),

pourrait nous faire songer au passé, à une époque révolue,

et réveiller la nostalgie dans les couloirs de notre âme...

Mais c'est aujourd'hui que l'image nous parle, à travers ce ciel troué de fenêtres bleues.

C'est aujourd'hui qu'elle vient nous dire la résistance, la solidité, le souvenir, la beauté.

La vie, c'est toujours aujourd'hui, maintenant.  Alors, vivons...

Je vous souhaite une toute belle dernière semaine de janvier.

 

 

 Merci à Jean-Pierre, pour ce lambeau magnifique du passé.

http://www.flickr.com/photos/18911612@N08/7360517584/in/photostream/

 

 

 

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Commentaires
M
Je viens de lire, avant d'éteindre, une phrase sublime qui a sa place ici. Elle est d'Henri Cartier-Bresson. <br /> <br /> <br /> <br /> « Le temps court et s'écoule et notre mort seule arrive à le rattraper. La photographie est un couperet qui dans l'éternité saisit l'instant qui l'a éblouie. »
M
Les bords du temps se touchent, tellement qu'il n'y a plus de bords, ni de fuseaux horaires, ni d'heures de prière, ni de calendrier lunaire. <br /> <br /> Les bords du temps se chevauchent, comme les vagues de la mer, et la goutte que nous sommes, tous et chacun, danse au milieu de la houle, de la foule, et cherche le chemin de la simplicité. Là, elle trouve un radeau médusé, s'y accroche, et devient rivière, au coeur de l'océan, pour dessiner l'eau claire à l'aide d'un ruban. <br /> <br /> Les bords du temps s'embrassent, et l'éternité entre dans le temps, pour toujours. <br /> <br /> Bon, il est l'heure, ou le temps, d'aller chercher le chemin du sommeil... :-)<br /> <br /> Mireille
M
Denis, quand tu inventes des mots, tu donnes à la parole une identité remarquable !<br /> <br /> ... j'aime ! ;-)
G
Cela est facile à dire, et simple à vivre… c’est-à-dire qu’on le touche rarement, pourquoi ?... L’exprimer pourtant, est déjà avoir fait un pas sur le chemin, de cette simplicité volontaire. Quant au temps, il semblerait que cela soit aussi une illusion, car ses bords se touchent, comme chaque pierre de cette ruine, qui nous touche d’ailleurs… n’est-ce pas la preuve, que si mes mots ne servent à rien sur le chemin de cette simplicité, elle emprunte un canal qui nous éclaire, malgré tous nos stratajaimes, pour atteindre ce qui ne peut qu’être marché… Sur cette scène en un acte, nous sommes des êtres de ressenti, plus que de pas rôles… Ils sont beaux ces murs-là… Juste marcher vers leurs pierres qui tremblent…
M
Jérôme, tu fais fleurir la poésie tout autour du puits. Tu sais transformer une ruine - par ailleurs exceptionnellement belle, mais ruine quand même - en un décor d'opéra lyrique. Et merci d'ajouter ces détails vivants sur la région... tu as fouillé entre les pages, ou bien... ? Peut-être es-tu seulement riche de mémoire. Grâce à toi, nous voyageons, tranquillement assis sur la Margelle, au gré des mots et des images. <br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Pierre, je le connais, ce sentiment d'être parfois en discordance avec le temps présent. Me reviennent les mots aimés de ce poème : "On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts." A plus forte raison, installons-nous confortablement dans chaque seconde, pour ne rien perdre de son essence pure... <br /> <br /> <br /> <br /> Véronique, tu veux que nous inventions... Soit ! Le premier cours de musculation de l'imagination aura lieu demain à huit heures, sur le troisième anneau de Saturne. Prendre des crayons de couleur, un foulard de soie bleue, et une mandarine, pour la récré ! :-)<br /> <br /> <br /> <br /> Philippe, quand la gloire est révolue, la vérité peut enfin s'exposer, nue ! Les pierres s'érodent, mais le sable qui s'en écoule est éternel, lui. <br /> <br /> <br /> <br /> Bonne soirée, mes amis du puits. Merci d'être passés...
La margelle du puits
  • S'asseoir sur la margelle, se pencher au-dessus du puits, écouter le murmure, offrir son âme au vent qui passe, puiser l'eau du quotidien à la source de la vie, et poser une petite pierre sur le bord du mur.
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