J'ai passé la journée chez mes grands-parents,

J'ai passé la journée chez mes grands-parents, hier, comme tous les mardis !

Et grand-maman a passé tout son temps avec moi, à me raconter des histoires, ce qui est bien la moindre des choses.

Alors, ne soyez pas surpris si elle n'a plus de mots aujourd'hui.

Je vous souhaite un beau mercredi, et elle aussi, bien sûr ! 

Eloïse...

Comments

[Margelle]

Suelen ! Que voilà un joli prénom pour mon amie de rue Hippolyte, à Paris !

Quant aux noms de mère-grand, j'ai un petit faible pour la version allemande.

Oma ! D'ailleurs, quand j'écris à ma fille, je signe... Oma'maman !

Bienvenue sur la Margelle !

Mireille

[Margelle]

Véro, ce petit prince-là, qui aime les renards et les serpents, qui parle avec les hommes comme aucun homme ne l'a fait avant lui, c'est mon ami depuis toujours. Et je t'assure qu'Eloïse en entendra parler. Je lui présenterai la rose, aussi. L'unique, celle dont on prend le plus grand soin. Et je lui dirai comment on apprivoise la vie et les vivants...

Mireille

[Margelle]

Oui, Jean, tu as raison, je vais en inventer... Mais rien que des histoires ordinaires, sans grand méchant loup, sans princesse endormie, sans petit cochon écrasé sous sa maison de paille. Ce sera des histoires de tous les jours, pour apprendre la vie, la vraie, celle qui nous met debout et nous donne envie d'avancer. Par exemple l'histoire du 6 qui se marie avec le 4, parce qu'ensemble ils font 10, et qu'à 10, on fait un joli groupe dans le calcul des réalités mathématiques. Ou l'histoire de la cédille, qui, glissée dans la poche du C, l'aide à se contorsionner pour bien dire la leçon ! Mais bon, ça, ce sera pour quand Eloïse sera plus grande. Là, il faut d'abord qu'elle apprenne à marcher à quatre pattes !...

[Margelle]

J'ai reconnu ton clin d'oeil, MenHel@s, dans la journée ra-dieuse ! Une journée où les dieux, les anges, et les oiseaux du ciel, tous ensemble, ont célébré la hauteur et la profondeur des instants. Merci !

Mireille

[Margelle]

Toi, Griffe-pétale, doigt qui se meut sur le velours des mots, sois remercié pour ce silence délicatement partagé ! Qu'il se repose sur le sable chaud ou sur la pierre taillée de la margelle, il emplit tout l'espace, comme un vent du désert. Mais un vent doux, qui n'aveugle pas, qui ne "griffe" pas le regard avec son sable répandu. Il n'est pas lourd, ton silence, oh non. Il s'assied à l'ombre d'un palmier et se met à l'écoute. Un silence qui écoute... que voilà un beau silence. Merci !

Mireille