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La margelle du puits
17 février 2013

Comme une fumée qui se perd...

DSCN7588

Vous vous souvenez de Jade ? Oui, bien sûr !

Vous ne pouvez pas l'avoir oubliée.

Vous vous souvenez que c'est dimanche, aussi.

Alors, ce matin,  je reprends nos rendez-vous avec elle...

Dans ce petit morceau choisi, elle nous parle d'un ami.

Il s'appelle Amorgen...

Il s'évertue ici à lui apprendre à rencontrer la VIE...

 

"Amorgen, il était déjà en plein voyage interplanétaire, que moi j'étais encore à regarder bouger les brins d'herbe. Et c'est là... oui, c'est là que tout a basculé ! A force de regarder danser les brins d'herbe, eh bien moi j'ai fini par me prendre pour un tout petit brin d'herbe, j'vous jure. J'ai frémi comme les milliards de milliards de brins d'herbe dans le vent, j'ai vibré comme les milliards de milliards de secondes dans le temps, et j'ai été parcourue par le souffle. J'ai fermé les yeux, je me suis sentie légère, légère, presque comme la fumée qui se perd dans l'air en montant vers le ciel. Où est passée la fumée de Jade ? Volatilisée ! Je n'aurais pas su vous dire combien de temps cela a duré, c'était comme un instant d'éternité, je veux dire un moment hors du temps, une bribe de rêve entre parenthèses dans la grande phrase de ma vie."

 

Tiré de Jade et les sacrés mystères de la vie, Ed. Monte Cristo

 

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Commentaires
J
la vie est partout , même sous nos pas ...
J
Expérience à faire un jour ensoleillé et de préférence en été : se coucher à plat ventre sur l'herbe et observer la vie des tout petits. Ça ouvre à la philosophie.
V
Jade a les pieds sur terre, mais la tête dans les étoiles.... Cela lui permet d'être dans la réalité, d'une part, mais aussi de pouvoir s'envoler dans le rêve, lorsque cette réalité lui semble un peu pesante pour ses frêles épaules.... Un choix inconscient sans doute, mais judicieux puisqu'il l'aide à bien vivre... N'est-ce pas là, après tout, la finalité première de notre présence sur terre ?
G
On pourrait appeler cela une instase, extase du dedans… Au lieu de sortir de nous pour nous diluer dans le monde, c’est le monde qui entre en nous pour se diluer dans nos extrailles… Il est très facile de parler de cela aujourd'hui, c’est pour cela tu le sais que je suis peu client de ce type d’ouvrages, et d’un certain courant new-âge, mais c’est tout sauf une critique de la petite Jade, juste mon contrepoint nécessaire ? comme la minute de monsieur Cyclopède. Si je suis sceptique face aux (s)avoirs de seconde main, je suis aussi attentif et confiant face à cette onde spirituelle qui soulève de nos jours nos montagnes égotiques ; si elle porte aussi son poids d’illusions, elle en est aussi l’antidote, et le signe, dans le ciel des idées, d’un basculement de la conscience, d’un changement radical, nécessaire ! de paradigme sur la terre des hommes.
M
J'aime à penser qu'il s'agit de cet "autre"caché derrière l'artéfact .<br /> <br /> J'y mets qui je veux, en secret sans que rien ne paraisse .<br /> <br /> C'est un entre-deux qui réconforte, un clin d'oeil qui me fait vibrer.<br /> <br /> Le son est un accord parfait, la couleur :l'arc- en- ciel ...<br /> <br /> <br /> <br /> Merci Jade, la fumée d'un calumet de paix flotte au dessus de la margelle du puits .<br /> <br /> Bon dimanche à ceux qui s'associeront, en rentrant dans la danse ...<br /> <br /> Merci Mireille .
La margelle du puits
  • S'asseoir sur la margelle, se pencher au-dessus du puits, écouter le murmure, offrir son âme au vent qui passe, puiser l'eau du quotidien à la source de la vie, et poser une petite pierre sur le bord du mur.
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