Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La margelle du puits
21 janvier 2013

Il faut...

"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre."

Paul Eluard (1895-1952)

Poésie ininterrompue, 1946

 

Bonheur Jonathan

 

 

 

 

 

 

 

Rien d'autre à dire, évidemment. Ou peut-être si... MERCI !

Merci à ces deux enfants d'avoir si bien compris l'urgence d'être heureux...

Et merci à Jonathan d'avoir immortalisé ce délicieux instant de pur amour.

http://www.flickr.com/photos/jonathankosread/8006043274/in/faves-25212307@N07/

 

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Denis et Véronique, merci d'enrichir le tour du puits de poésie et de fraîcheur. <br /> <br /> C'est bon de pouvoir s'offrir quelques "vers", en passant. <br /> <br /> D'ailleurs, une margelle, c'est l'endroit rêvé pour cela. <br /> <br /> Et si l'on peut croquer l'amour comme une pomme, sans tomber dans le puits, on sera bien rassasié. C'est parfaitement parfait... Merci !<br /> <br /> <br /> <br /> Mireille
G
Bon, j’ai fait mon numéro de petit poète mots dits, je ne veux pas laisser penser les puisatiers que je sois fâché avec les grands. J’aime Éluard, qui a écrit le bonheur, mais aussi épelé la liberté. Je cite de mémoire collective…<br /> <br /> <br /> <br /> Sur la jungle et le désert<br /> <br /> Sur la margelle du Puits<br /> <br /> Sur l'écho de mon errance<br /> <br /> J'écris ton nom…<br /> <br /> <br /> <br /> La poésie pour moi, est une petite fée nue, une insoumise, une rêvolutionnaire… que l’on muselle très vite, dans le cachot des jeunes esprits, avec un bâillon de mièvrerie… <br /> <br /> Pour me réconcilier avec les poètes… être poète, c’est lancer sa voix en avant, c’est la profération… et pour faire un clin d’œil à un puisatier, et même me réconcilier avec la pomme ! je citerai Jean Ferrat, qui chanta si bien Aragon, et ce texte d’Henri Gougaud, Un jour futur…<br /> <br /> <br /> <br /> Regardez-le l'enfant qui se dresse et qui dit<br /> <br /> Je ne connaissais pas la beauté des colères<br /> <br /> Je veux faire tomber ce vieux monde en poussière<br /> <br /> L'avenir l'avenir ne sera pas maudit<br /> <br /> …<br /> <br /> Un jour futur puis des millions de jours<br /> <br /> J'avancerai parmi des millions d'hommes<br /> <br /> Brisant les murs de ce siècle trop lourd<br /> <br /> Croquant l'amour comme la rouge pomme<br /> <br /> <br /> <br /> ♣ Et oui, j’aime aussi, le chant sobre, libre, tendrement rugueux de Verhaeren !
V
Je citerai un autre poète, belge celui-ci, que j'aime beaucoup :<br /> <br /> <br /> <br /> Vivre et se sentir meilleur<br /> <br /> Vivre plus haut encore, dès que le sort s'entête<br /> <br /> A déssécher la sève et la force des bras Emile verhaeren<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je crois que le bonheur, il faut s'atteler à le construire par des attitudes positives et des faits, les mots n'étant là que pour étayer la construction !
G
C’est quoi déjà, l’infinitif du « faut » limitatif ? Faudre ?... Fauter ?... Ah, non ! Falloir ! ce qui veut dire tomber… Cela promet du bon heurt ! en effet… Coquins de mots !<br /> <br /> Bien sûr, Margelle, tu sais combien je me fais l'avocat du diablotin, en rentrant dans le lard du poète, ils adorent ça ! Et puis même leurs plus beaux mots ne sont pas d'évangile. Les mots justement, si je vantais plus haut leur sagesse plus grande que la nôtre, il faut (oups, je l'ai dit !) aussi se défier de leur joliesse. Tu sais la part d'autocritique que je mets dans ceux-ci, moi qui esthétise parfois un peu trop, et qui me suis fait ailleurs l'antiprophète des mots noirs... Je me défie un peu des conforts de lissage, et autres devoirs de gaieté, c'est ma façon de penser, de peser. Sinon, je suis bien sûr d'accord avec toi ! Autres chemins, pour le Mont Analogue. Seuls les actes ont un poids, les mots le sont parfois. Quand ils en sont les prémices, comme les tiens le sont, je le sais, alors leur sourire me plait :)
M
Oui, je sais bien que c'est idiot. Du moins à première vue...<br /> <br /> Que serait en effet ce monde du "tout bonheur", sans place pour la misère, la colère, l'infortune, les coups tordus, les chemins tortueux, et les cercles vicieux ?<br /> <br /> Tout le monde, il serait beau, tout le monde, il serait gentil !... Tu parles !<br /> <br /> Pourtant, à mieux y réfléchir, je pense qu'il n'a pas complètement tort, l'Eluard. <br /> <br /> Car, qu'est-ce qu'on cherche, en fait, dans toutes nos tentatives de briller, de réussir, de séduire, de donner, d'accueillir, si ce n'est quelques miettes de bonheur, ou une grande part, pourquoi pas !<br /> <br /> Il nous faut du bonheur, en fait, et rien d'autre. Le reste, on ne le cherche pas vraiment. On veut même bien s'en passer, quand c'est offert gentiment. Certes, le "reste" est plus volumineux et plus encombrant que le bonheur, il prend souvent toute la place. <br /> <br /> Mais... Mais quand même... Si l'on essayait, dans nos diverses entreprises, allant de l'art de tailler son crayon, à la manière de conduire sur la route, en passant par le sourire qu'on donne ou non à la boulangère... si l'on essayait, donc, de produire du bonheur, pour soi et pour les autres. Un petit peu chaque jour, un petit peu tout autour. On pourrait faire un nouveau monde... non ?<br /> <br /> <br /> <br /> Mireille
La margelle du puits
  • S'asseoir sur la margelle, se pencher au-dessus du puits, écouter le murmure, offrir son âme au vent qui passe, puiser l'eau du quotidien à la source de la vie, et poser une petite pierre sur le bord du mur.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 7 715
Publicité