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La margelle du puits
30 décembre 2012

Quand j'ai trouvé ce puits, au milieu du désert,

1581092621_5e0d7522aa_zQuand j'ai trouvé ce puits, au milieu du désert, je me suis dit que c'était là que j'allais vous attendre. C'est un peu à l'écart, je sais, et vos priorités se trouvent ailleurs. Mais j'aimerais que vous restiez, juste un instant, pour donner vie à une toute petite graine d'espérance.

Le monde, là-bas, à l'autre bout de l'étendue de sable que j'ai placée entre son bruit et mon silence, ne va pas bien, je crois. Le monde... L'autre ? Les autres ?... Non ! Nous, chacun de nous, vous qui passez, toi qui es assis là et moi qui t'attendais.  Nous sommes le monde, et nous avons l'immense responsabilité de le faire tourner rond. Mais tant que nous y sommes plongés, saisis par le tourbillon de ses vicissitudes, nous tournons avec lui, malgré nous, emportés par son élan.

C'est pourquoi je vous propose de vous asseoir un instant sur la margelle de mon puits, et de verser avec moi quelques gouttes de silence et de sens dans l'élixir du quotidien, pour lui faire retrouver toute la saveur de son humaine originalité.

A quelques pas du nouvel an qui se profile, je vous invite à écrire avec moi le calendrier de l'année 2013, page après page, pour lui donner l'épaisseur d'une vie remplie, d'un temps donné, d'un espace parfumé. Il sera, je l'espère, votre éphéméride, votre respiration sereine, votre étoile du matin ou votre lumière apaisante du soir. C'est mon voeu le plus cher.

                                                                                                                  Mireille

 

Gracias a Pablo por su imagen del desierto.   Et merci à Serge pour le magnifique puits...

http://pablopecora.wordpress.com/   

http://www.flickr.com/photos/serge-sabatini/7202400962/

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Commentaires
M
Elle est délicieuse, ton histoire, Véro. Je vois bien ton chameau, avec sa démarche étonnante, le front levé vers de nouveaux horizons. <br /> <br /> Et s'il reste un dromadaire, pour parcourir le désert, il n'y a pas de raison qu'il n'ait pas son jour de chance, le chameau !<br /> <br /> Quant à la voix qui crie dans le désert, elle n'est pas seule. Et le désert est vaste !...
V
Un jour, j'ai écrit un texte sur le chameau... Peut-être traduira-t-il un peu le malaise qui règne de par le monde, même si certaines parties de celui-ci sont appelées "oasis"...<br /> <br /> Merci, Mireille, de nous permettre de nos asseoir sur la margelle du puits et d'y laisser glisser notre petit grain de sable...<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> V O Y E Z C O M M E I L T R O T T E !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur Chameau a le vague à l’âme… De plus en plus, il songe à aller rouler sa bosse –et même les deux- sous d’autres cieux…<br /> <br /> <br /> <br /> Chez lui, hélas, depuis le réchauffement du climat, plus rien ne va… Les oasis se font rares et les infortunés bédouins ne vont plus très loin…<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd’hui, lorsqu’il blatère, c’est un peu la voix qui crie dans le désert…<br /> <br /> <br /> <br /> Sans doute ferait-il mieux de quitter ces sables qui l’ont vu naître et aussi ses frères qui, déjà, courbent la tête…<br /> <br /> <br /> <br /> Et tant pis pour Madame Chameau… Cela fait longtemps, d’ailleurs, que cette véritable chamelle, de sa vie, n’est plus guère les mamelles !<br /> <br /> <br /> <br /> En ces temps de crise, il a la foi, Monsieur Chameau… <br /> <br /> Ses qualités d’endurance et de sobriété, ne sont plus à démontrer...<br /> <br /> <br /> <br /> Alors… Monsieur Dromadaire peut bien rester le vaisseau du désert…<br /> <br /> Lui, il a un rêve : il sera la navette de la terre…! <br /> <br /> <br /> <br /> Il paraît qu’à à cœur vaillant, rien n’est impossible…
M
Griffe-pétale... Une signature que je reconnais, un Océan au bord duquel je me suis assise, dans un autre voyage. J'aime que ton île s'attarde près de mon puits. Ensemble, nous déchiffrerons peut-être de nouvelles étoiles... Ecoute, je crois qu'il en est une qui murmure, là-haut.
G
Un jour, j'ai écrit un poème, qui s'appelait l'Océan, refuge des déserteurs... Il se réduisait à son titre, qui contenait déjà tout... Moi, quand j'ai découvert ton puits au milieu du désert, comme on invente l'oasis guidé par le chant d'une étoile, ou par un petit mot dans le ciel, car les étoiles aujourd'hui, pour se faire comprendre par les hommes, même cela ne marche pas toujours, ont appris à parler... et même à écrire ! quand j'ai découvert ton puits dans le désert, donc, et quand mon île s'est penchée au-dessus de la margelle... j'ai plongé ! car nous avons tout de suite su, mon île et moi, que ton puits, contenait l'Océan...
M
Merci Jean ! Je choisirai les plus jolis de mes mots pour que tu aies envie de rester avec nous. Et je sais déjà que tu auras une parole à prendre... et de superbes images à nous prêter. Bienvenue sur la Margelle !
La margelle du puits
  • S'asseoir sur la margelle, se pencher au-dessus du puits, écouter le murmure, offrir son âme au vent qui passe, puiser l'eau du quotidien à la source de la vie, et poser une petite pierre sur le bord du mur.
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