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La margelle du puits
1 janvier 2013

Une infinie douceur... Ensemble, ce matin, osons

infinie douceur

Une infinie douceur...

Ensemble, ce matin, osons entrer dans l’an nouveau avec une infinie douceur. Accueillons-le comme un souffle léger, comme une page blanche. Donnons-lui toutes les chances de se déployer, d’ouvrir ses ailes, de s’envoler et d’atteindre le lieu de nos rêves les plus audacieux.

Ensemble, accordons-lui une entière confiance. Il nous apportera ce dont nous aurons besoin, il nous ouvrira des horizons inattendus et vastes, il transformera nos limites en occasions de grandir et de rendre possible ce qui semblait inaccessible.

Ensemble, en ce tout premier jour de l’an, nous pouvons choisir l’innocence et tout recommencer. Le monde attend notre courage, notre élan, nos engagements, notre ferveur. Oui, mais d’abord, offrons-lui la douceur. L’infinie douceur d’un ciel qui s’ouvre à la lumière… Juste cela. Et demain, nous verrons bien.

                                                                                              Mireille

 

 Merci à Véronique pour la grâce absolue de ce très doux plumage !

http://www.flickr.com/photos/57567168@N08/7374132422/in/photostream

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Commentaires
M
Merci Véro pour ce très beau passage de Baudelaire !<br /> <br /> Aimer à loisir, voilà le plus doux des loisirs. Aimer au sens large et grand. AIMER en majuscule, sans frontière, ni parti pris. On devrait faire ce "voyage"-là tous les jours.
V
Je ne résiste pas au plaisir de citer Baudelaire ici..<br /> <br /> <br /> <br /> Mon enfant, ma soeur, - Songe à la douceur - D'aller là-bas vivre ensemble! - Aimer à loisir, - Aimer et mourir - Au pays qui te ressemble! - - Là tout n'est qu'ordre et beauté, - Luxe, calme et volupté.<br /> <br /> Les Fleurs du Mal (1857), l'Invitation au voyage<br /> <br /> Charles Baudelaire<br /> <br /> <br /> <br /> Chaque jour, songeons à emballer nos gestes et mots dans un bel écrin de douceur !
C
merci
G
Il est tard, le désert dort, dans les bras de l'océan... Je me penche au-dessus de la margelle du puits, et je plonge l'âme de mes yeux dans l'eau qui rêve... et je lui fais juste, un petit signe, de piste, de ma plume la plus légère... Oui, osons inventer, la douceur du ciel, et en faire présent...
La margelle du puits
  • S'asseoir sur la margelle, se pencher au-dessus du puits, écouter le murmure, offrir son âme au vent qui passe, puiser l'eau du quotidien à la source de la vie, et poser une petite pierre sur le bord du mur.
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