Cette Margelle est vôtre...

 Voilà une semaine que mon "bébé-blog" est né, issu du ventre de la toile, tombé dans le courant des mots qui coulent au fil du temps.

Après ses premiers vagissements venus du fond du puits, il résonne à présent joyeusement dans l'air libre d'un grand univers pas si désert que ça. J'y ai vu des traces de pas, j'y ai senti des vibrations en écho. J'ai même vu des ronds dans l'eau, en me penchant au bord de la Margelle. 

Alors, je regarde évoluer la page avec une "maternelle fierté", soulagée de la voir s'allonger tranquillement, au rythme des mots qui dansent.

Vous êtes peut-être déjà venus vous asseoir un instant sur la Margelle, vous avez scruté les profondeurs et soupesé la légèreté des propos qui s'envolaient tout autour du puits. Vous avez eu envie de rester, de laisser votre petite pierre sur le bord du mur, ou de jeter un caillou rond tout au fond du puits. Ou vous n'avez fait que passer. De toute façon, il restera une empreinte de votre pas, dans le sable du temps.

Jeudi, Martine s'est installée avec sa plume, sur un coin de la Margelle, et nous a livré son "Essentiel". Un tout grand merci !

Si, comme elle, vous avez envie de gribouiller quelque chose, de laisser une trace, de partager un sentiment, de pousser un cri, de lâcher un profond soupir, ou d'écrire un silence avec des mots sculptés dans la chair ou dans le vent, n'hésitez pas. Cette Margelle est vôtre autant que mienne.

Il suffit que vous m'adressiez votre texte, signé d'un prénom ou d'un pseudonyme, et peut-être une image qui saura bien l'accompagner, à l'adresse Email qui suit.

mireille.gattlen@gmail.com

Et je me ferai un plaisir de glisser votre contribution entre les grains de sable de mes petites méditations sans prétention. Dites-moi aussi quel jour vous aimeriez que votre texte paraisse. Je saurai que, ce jour-là, ma plume sera en congé. Merci d'avance !

Vous pouvez aussi, très simplement, ajouter quelques-uns de vos mots aux commentaires, si le coeur vous en dit. Pour cela, cliquez sur la bonne case, au bas du texte. Je regrette juste qu'ils n'apparaissent pas directement à l'ouverture de la page. Je crois qu'ils sont peu lus, et c'est dommage. Ils contiennent des perles.

Ou, si vous préférez, ne dites et n'écrivez rien du tout, j'aime aussi les silences...

Il me plairait que cet espace soit peuplé de vos présences, des couleurs de votre temps, et qu'il devienne un rendez-vous particulier, posé sur un nuage, entre la vaisselle et les courses, entre la sieste et le boulot, entre le film du soir et le bain de minuit ! Un petit instant rien que pour nous, rien que pour vous, pour donner une respiration plus ample aux envies qui foisonnent, aux idées qui résonnent, et même aux p'tites folies qui déraisonnent... ;-)

Ainsi, comme le montrent si bien les "ronds dans l'eau" de l'image du jour, chacun de nos passages, qu'ils soient bavards ou silencieux, dessineront au fond du puits de jolis cercles étoilés, qui se verront loin à la ronde, de la Margelle jusqu'au bout du monde.

Merci à mon ami Alain de nous avoir permis de jeter un regard, ou une petite pierre, dans l'onde pure et claire de sa photographie.

http://www.flickr.com/photos/9832593@N08/753669919/

J'ose, oui j'ose, recopier ici le commentaire de Jean-Pierre. Il est à sa place, une place de choix, il devrait même se trouver au sommet de la page.

"Cette belle idée de margelle me rappelle un moment de ma jeunesse : par une belle nuit d'été, un copain et moi étions allongés sur un mur qui borde la route de Vence à St Jeannet et discutions à propos de l'immensité du ciel etc.
Rien que de banal, sauf que, plusieurs années après et loin de ce lieu, je poursuivis cette conversation, tout naturellement, avec un autre ami et que soudain, je m'en rendis compte.
Un des précédents contributeurs à ton blog parlait d'impermanence, remarque qui revient souvent dans la bouche d'un vieil ami, et pourtant, l'anecdote que je rapporte tend à démontrer que certaines idées perdurent, voire certains faits se reproduisent.
Je me suis souvent étonné de ces choses sans importance, mais sans doute faut-il se poser la question à propos d'événements ou de situations du passé engageant l'avenir des hommes et qui, sans se répéter à l'identique, se présentent de nouveau. Saura-t-on éviter les écueils du passé ?
A demain, Mireille. Je te souhaite une belle journée."

A demain, Jean-Pierre, tu es déjà le bienvenu !... :-)

Comments

[JP-ZMR]

Cette belle idée de margelle me rappelle un moment de ma jeunesse : par une belle nuit d'été, un copain et moi étions allongés sur un mur qui borde la route de Vence à St Jeannet et discutions à propos de l'immensité du ciel etc.

Rien que de banal, sauf que, plusieurs années après et loin de ce lieu, je poursuivis cette conversation, tout naturellement, avec un autre ami et que soudain, je m'en rendis compte.

Un des précédents contributeurs à ton blog parlait d'impermanence, remarque qui revient souvent dans la bouche d'un vieil ami, et pourtant, l'anecdote que je rapporte tend à démontrer que certaines idées perdurent, voire certains faits se reproduisent.

Je me suis souvent étonné de ces choses sans importance, mais sans doute faut-il se poser la question à propos d'événements ou de situations du passé engageant l'avenir des hommes et qui, sans se répéter à l'identique, se présentent de nouveau. Saura-t-on éviter les écueils du passé ?

A demain, Mireille. Je te souhaite une belle journée.