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La margelle du puits
1 mars 2013

Oser le bonheur...

L'autre jour, je vous parlais d'être "imparfait, libre et heureux"...

Suite aux réactions nourries et pertinentes que plusieurs d'entre vous ont déposées

au bord du puits, j'ai eu envie de pousser un peu plus loin la question du bonheur.

Et je me suis demandé...

 audrey-hepburn

Le bonheur existe-t-il ?

Qu'est-ce que c'est, en fait ?

Est-il encore permis, dans notre monde

désorganisé, déshumanisé, désolidarisé,

de prétendre le trouver, d'oser le chercher ?

Et doit-on, quand on a l'insolence de

l'approcher, s'excuser d'être heureux,

ou plus simplement, plus humblement,

n'en rien laisser paraître, pour ne pas

déranger... ?

 

 

S'il est une actrice que j'aime et que j'admire, parmi tous les rêveurs qui ont fait semblant d'être

quelqu'un devant l'objectif d'une caméra, c'est bien elle :  Audrey Hepburn.

Je crois qu'elle était plutôt douée pour le bonheur.

Pourtant sa vie ne fut pas un long fleuve tranquille, elle a connu la faim, enfant, puis les ruptures

et les désillusions amoureuses, dans sa vie de femme, et enfin le cancer qui l'a emportée ailleurs.

Malgré cela, ou à cause de cela, elle a semé du bonheur, un peu partout, sur les chemins qu'elle

a fréquentés. Parce que le bonheur que l'on donne, que l'on "met au monde", est sans doute le

plus doux des bonheurs.

 

Pour ceux qui voudraient entendre sa voix, en français, voici un petit extrait.

http://www.rts.ch/archives/tv/divers/3468507-audrey-hepburn.html

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Commentaires
M
Mon amie du Tivélo, cher Tizoizo en liberté... <br /> <br /> Moi non plus, je ne connais pas intimement Audrey Hepburn. J'aurais bien aimé la rencontrer et percevoir dans son regard la belle conviction qui la poussait à s'engager pour les enfants du monde. <br /> <br /> Je ne vais pas te raconter ici toute son histoire. Je te laisse en lire la part la plus généreuse, en suivant ce lien, si cela t'intéresse : http://www.unicef.org/french/people/people_audrey_hepburn.html<br /> <br /> <br /> <br /> Je voudrais tout de même rebondir sur le fait d'être ou non "doué pour le bonheur", juste pour préciser que, selon moi, il ne s'agit en aucun cas de se forcer, de muscler son aptitude à être heureux, d'afficher un sourire permanent, ou de balancer des formules sirupeuses à tout vent. Non, être doué pour le bonheur, c'est juste savoir déceler dans les petites choses insignifiantes du quotidien, dans les parcelles en friches où pousse un audacieux myosotis, dans les palpitations de la vie et dans les silences prolongés, ce petit frémissement de joie intérieure qui cherche à se dire, au milieu du bavardage extérieur qui nous environne et nous submerge.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans un autre billet - que je ne sais pas retrouver - Denis a très bien expliqué la différence entre le bonheur, quête indicible, impossible, insaisissable, toujours échappée, et la vraie joie, pure émotion sereine, qui demeure malgré les heurts, bons ou méchants, de nos heures qui passent. Je partage cet avis. S'il fallait préférer la joie ou le bonheur, je choisirais la joie. Car c'est elle, mieux que toute autre émotion, qui dessine si bien sur nos traits d'hommes et de femmes, cette belle attitude qu'on appelle SOURIRE. <br /> <br /> <br /> <br /> Mireille
M
Coucou à tous ... quelqu'un m'a dit un jour, que le bonheur rendait ma vie "plate" !<br /> <br /> <br /> <br /> Je lui laisse ses impressions. Je continue de croire que vivre simplement le quotidien en ayant quelques "plages " de silence pour mieux y goûter est ma façon de croire à ce que j'appelle la sérénité. <br /> <br /> <br /> <br /> Je suis heureux<br /> <br /> On est heureux<br /> <br /> Il est heureux<br /> <br /> Es-tu heureux ?<br /> <br /> <br /> <br /> Je rejoins Tiz, en moi, "Toutefois, il y a d'autres parcelles qui sont encore en friches, prête à être "cultivées" ! Je compte sur vous ...<br /> <br /> Bonne semaine à tous .<br /> <br /> Martine
L
"su"et non pas "sût" :-//...<br /> <br /> <br /> <br /> (Pourquoi on a pas droit à une 2ème chance quand on gribouille Grrrrrrr!!! :-) )
L
Je ne tenterai pas à mon tour de décrire le bonheur, mes prédécesseurs l'ayant déjà très bien fait et, de surcroît, avec des mots tout simple. Mais par contre j'ai bien envie de m,exprimer sur la dernière partie de ce billet parce que le parallèle fait entre Audrey Hepburn et le bonheur m'interpelle. Et je vous avoue en entrée de scène que je ne connais pas intimement la vedette mais par contre ma curiosité est attisée :-)<br /> <br /> <br /> <br /> La première question que je me pose après les mots suivants: " parmi tous les rêveurs qui ont fait semblant d'être quelqu'un devant l'objectif d'une caméra ", c'est à savoir si elle était vraiment "douée pour le bonheur" ou plutôt douée pour acter le bonheur dans sa propre vie ??? <br /> <br /> Aussi, est-ce qu'une vie de souffrances nous rend automatiquement plus apte à distribuer du bonheur ??? Ou ne serait-ce pas encore notre éducation religieuse qui nous amène à croire que notre générosité est invariablement proportionnelle à notre capacité à endurer la vie ??? Ouf! Je sais, je sais, j'ai trop de questions...<br /> <br /> <br /> <br /> Pour ma part, et en me fiant à ma propre expérience, je serais tenté de croire que, quand ma propre vie ne me satisfait pas, n'est pas à l'image même que je me fais du "bonheur", je suis à des milliers de km de l'aptitude à "donner aux autres dans l'abnégation la plus pure. , la moindre parcelle de mon soi-disant bonheur, Consciemment ou pas, il y aura quelque part, au fin fond de mon être, une forme "d'attente égoïste (oui oui)" par rapport aux gestes que je poserai. Il y aura ma quête d'une reconnaissance personnelle. Il y aura une souffrance au fin fond de mes entrailles toujours prête à refaire surface.<br /> <br /> <br /> <br /> Je reste donc convaincu que ce qu'on peut donner de mieux, c'est ce qu'on vit le mieux. Donc oui il a des parcelles de nos vies qu'on arrive à partager et par lesquelles on peut prétendre donner du bonheur. Toutefois, il y a d'autres parcelles qui sont encore en friches, prête à être "cultivées" comme le disait si bien l'auteur du livre cité dans le billet précédent. <br /> <br /> <br /> <br /> On peut choisir d'acter sa vie en s'accordant le beau rôle qu'aucun metteur en scène ne nous a proposé pour offrir à la foule le bonheur en spectacle. Ou on , plus "sagement " peut-être, être l'acteur de notre propre vie en souhaitant qu'à la tombée du rideau, on aura sût s'offrir, à soi (et c'est la le plus difficile) comme aux autres, le simple bonheur de vivre.
G
Tu sais, que ma façon de questionner les mots, n’est pas un procès d’intention, mais un soupesé d’expression… Je crois pourvoir affirmer, que le bonheur, nous en voulons tous une louchée dans notre assiettée de vie. Alors qu’est-ce qui est louche, dans la soupière, et pourquoi n’est-ce pas si simple, de se rassasier, de ce simple… Le problème du bonheur, c’est qu’on désire l’ancrer dans la durée, le retenir, on veut être heureux mais en forme d’avoir, et le bonheur ne se laisse pas avoir, il coule et nous le regrettons, ou nous le devinons trop tard dans ses traces encore chaudes de lui… Pour cela seulement que je me défie un peu du mot bonheur, que je lui préfère le mot joie, ces petits instants, de bon heurt, ces petits pas qui éclairent le chemin. Je crois que ce bref est le gardien de la durée, et le passeur de l’éternité. Alors j’ose dire, comme on danse, avec le grand Jean : que ma joie demeure…
La margelle du puits
  • S'asseoir sur la margelle, se pencher au-dessus du puits, écouter le murmure, offrir son âme au vent qui passe, puiser l'eau du quotidien à la source de la vie, et poser une petite pierre sur le bord du mur.
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